“LE BONHEUR DU VENT” de Catherine Anne.
Mai 1874, dans une cabane, une femme chante une berceuse à l’enfant lovée dans ses bras. Cette femme c’est Jane, plus connue sous le nom de Calamity Jane.
Inspirée par le recueil Lettres à sa fille, Le bonheur du vent raconte l’adoption de la petite Irène par un jeune couple et “du sacrifice” que fait Jane d’une possible vie de mère.
Jane c’est la femme déchirée par l’abandon, qui choisit elle-même d’abandonner pour donner une chance à l’enfant qu’elle peut seulement chérir mais pas élever.
C’est la femme qui s’élève, qui se bat afin de pouvoir réparer.
C’est celle qui peut être à la fois féminin et masculin, yin et yang. Cette Jane-là, celle de la pièce, ne se cache pas pour pleurer, ne se prive pas de rire, de chanter, de boire. Elle a beau préférer “le bonheur du vent au confort de maisons” elle pourrait bien vouloir délaisser ce dicton pour le sourire d’une enfant.
Le texte de Catherine Anne nous renvoie de manière intelligente et percutante aux débats de société actuels : Féminisme, maternités plurielles, éducation, droits et libération des femmes…
Retrouvez les actualités de la compagnie sur notre page Facebook.